
À Bruxelles
Bruxelles est coupée du monde et traumatisée. Trois explosions mardi matin ont fait au moins 34 morts et 198 blessés, dont 10 gravement touchés, à l'aéroport international de Zaventem et dans une rame de métro dans le quartier européen, selon les derniers bilans provisoires fournis de sources officielles.
L'aéroport, les gares et le métro ont été fermés, les lignes de transports en commun sont suspendues et les Bruxellois ont été priés de rester chez eux. Le niveau d'alerte est maximum et un vent de panique souffle sur la capitale de l'Europe.
L'affolement est entretenu par la saturation du réseau de téléphone. Impossible de joindre ses proches autrement que par les mails et via les réseaux sociaux où sont véhiculées de fausses vidéos, les pires rumeurs et des images terribles, comme celle de la rame de métro soufflée par l'explosion dans le quartier européen.

Tous les hôpitaux de la capitale ont été mobilisés pour accueillir les blessés. Les premiers soins ont été donnés sur place, à même le sol, dans l'aéroport et à la sortie du métro et les appels aux dons de sang se multiplient.
«Nous vivons un moment tragique, un moment noir pour notre pays», a déploré Charles Michel.
Les trois attaques ont été perpétrées quelques jours après la mort de l'un des coordinateurs des attentats de Paris lors d'une fusillade à Forest, une des communes de Bruxelles et l'arrestation trois jours plus tard de Salah Abdesalm, le survivant des commandos belges de Paris, qui a accepté de collaborer avec la justice.




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